Iran Manif (avec Belga) - La chambre du conseil d'Anvers a prolongé mardi la détention préventive de Nasimeh N., Amir S., Mehrad A. et Assadollah Assadi pour deux mois, indique jeudi le parquet fédéral. Les quatre individus sont soupçonnés d'être impliqués dans un projet d'attentat contre le rassemblement annuel des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI/MEK) organisé à Villepinte, au nord de Paris.
Nasimeh N. et Amir S., un couple habitant Wilrijk, près d'Anvers, ont été arrêtés le 30 juin 2018 à Woluwe-Saint-Pierre avec 500 grammes de TATP, un explosif artisanal très instable, et un détonateur dans leur voiture. Les deux trentenaires se rendaient au rassemblement des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK).
Le couple a été arrêté pour tentative d'assassinat terroriste et préparation d'une infraction terroriste.
Peu après, Merhad A. a été interpellé en France et Assadollah Assadi, un diplomate iranien en poste à l'ambassade d'Iran à Vienne, a été intercepté en Allemagne. Ce dernier est soupçonné d'avoir commandité l'attaque et aurait fourni au couple de Wilrijk le TATP.
Merhad A. et Assadollah Assadi ont été remis à la justice belge et placés sous mandat d'arrêt pour les mêmes chefs d'accusation que le couple.
Si les suspects font appel contre la décision de la chambre du conseil, ils comparaîtront devant la chambre des mises en accusation d'Anvers dans les quinze jours, précise le parquet fédéral.